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8 façons de ne plus se laisser marcher sur les pieds

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Dire oui est un tel réflexe que vous êtes entourée d’une armée de vampires qui vous sucent jusqu’à la moelle épinière ? Et si vous appreniez à vous faire respecter... et à vous respecter en 2017 ?

#1 Dire plus "je" et moins "tu"
On vous réclame un coup de main pour un énième déménagement, alors que vous avez déjà ruiné vos lombaires la dernière fois ? Ou simplement la flemme (et demandé l’aide de personne durant votre propre déménagement) ? Parlez de vous. C’est le b-a.-ba de l’auto-affirmation pour imposer un "non". Par exemple, dites : "JE voudrais bien, mais J’ai des problèmes de dos", ou "JE suis épuisée", plutôt que : "TU vas y arriver sans moi ?" Le "je" permet d’indiquer ses priorités (un gros besoin de sieste) et aide à prévenir la contre-attaque ("Tu peux pas venir, même 1h ?"), selon les coachs...  
 
#2 Dresser la liste des services rendus

La culpabilité d’avoir dit non vous turlupine ? Rappelez-vous tout ce que vous avez déjà gracieusement accompli : héberger 6 mois et gratuitement unetelle, sauver tel collègue de la moise en refaisant discrètement son boulot, jouer 2 ans et jour et nuit SOS coeur en détresse pour telle copine... Non vraiment, la balance penche de votre côté et si, cette fois, vous avez besoin de toute votre énergie pour vous, c’est légitime. Il n'est jamais sain de faire les choses par culpabilité ou obligation... Si en face, c’est mal compris, demandez-vous si l’on ne vous prend pas pour un paillasson...

#3 Temporiser discrètement
Chaque fois que l’on vous demande une faveur, exigez un délai de réflexion, le temps de consulter votre agenda, votre entourage, etc. Temporiser vous aidera à décider si vous avez le temps de le faire, si cela ne va pas vous épuiser, si vous n’allez pas haïr cette personne qui vous impose un service gonflant... Et si l’on exige de vous une réponse immédiate, votre repartie automatique doit être : non. Parce qu’une fois que vous aurez dit oui, vous serez coincée et n’oserez pas revenir en arrière. Alors qu’à l’inverse, dire non d’abord, puis oui ensuite, vous fera passer pour une fille trop sympa.

#4 Identifier les faux amis
Quand on est une gentille fille, mieux vaut apprendre à cerner les manipulateurs et débiteurs anonymes qui vous mettent en position de dette permanente. Par exemple ceux qui vous prennent 24h/24 pour le Samu (mais ne jouent jamais les pompiers en retour), ou ceux qui prétendent qu’ils ne peuvent pas se passer de vous, telle cette amie qui affirme ne pas pouvoir sortir sans vous, mais vous plante dès qu’elle croise un mâle, ou ce collègue qui vous refile systématiquement les plans pourris... Généralement, la phrase "Personne ne le fait mieux que toi" est toujours suivie de : "Alors fais-le"... ?

#5 Présenter une seule fois ses excuses
Selon les pros de la thérapie comportementale, dire plus d’une fois "pardon" ou "excusez-moi" rend automatiquement coupable dans l’inconscient de son interlocuteur. Donc oui, vous êtes arrivée en retard, mais enchaîner une litanie de "désolée" risque d’aggraver votre cas. Apprenez fissa la "sorry detox" : vous n’avez pas à être désolée de demander à quelqu’un de retenir l’ascenseur quelques secondes pour vous, de perdre un peu de temps à retrouver votre CB dans votre sac, etc. Comptez le nombre de fois où vous vous aplatissez dans la journée et réduisez la dose...?

#6 Adopter une posture victorieuse
Nos gestes nous dénoncent, alors évitez la posture victimaire (penchée, tassée, soumise). Chaque fois que vous êtes tentée de céder, grandissez-vous pour convaincre (et vous convaincre) : tête et épaules déployées même si vous êtes assise, regard distant, bras ouverts... Et modulez votre voix : ni haut perchée, ni saccadé (le stress fait parler vite), mais le ton posé, en prenant le temps de respirer entre chaque phrase pour imposer vos silences. Et pour que votre voix porte plus fermement, imaginez qu’elle doit atteindre le mur du fond. Avec ça, même le boss devrait se montrer docile...

#7 Arrêter de réclamer de l’amour
Attention, breaking news : tous les habitants de la terre ne vont pas vous aimer, et vous risquez même d’en croiser un paquet qui ne pourra pas vous sentir. Et cela indépendamment de vos actes, simplement parce que ce que vous êtes (opinions, coupe de cheveux, prénom, rire...) agresse leur constitution mentale. Alors autant arrêter d'essayer de vous faire apprécier de tous, par exemple en rendant mille services épuisants qui ne feront que renforcer votre image de poire corvéable. Car l’autorité naturelle réside dans l’acceptation d’être détestée autant que l’on en déteste certain...  ?

#8 Utiliser l’empathie
Ce n’est pas parce que vous ne vous faites plus marcher sur les pieds que vous devez devenir un hérisson. Au contraire, votre non sera mieux accepté si vous faites preuve d’empathie, selon les psys. C’est même le secret des manipulateurs : montrer (ou faire croire) que l’on se met à la place de l’autre. Donc, faites-lui entendre que vous comprenez sa position... mais que malheureusement, c’est niet. Gare aussi à l’autojustification : trop expliquer son refus risque de donner à l'autre une marge de manœuvre ("Oh, tu peux le faire plus tard"...). Donc un : Non désolée mon dos ma pauvre... Et point barre.

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