#1 Refuser de réseauter
Distribuer sa carte de visite au premier venu, faire la tournée des conférences (pas toujours excitantes), avoir des discussions avec d'illustres inconnus… Le réseautage est souvent vu comme une corvée, voire l'apanage des arrivistes. Une perception plus qu'erronée : multiplier les contacts permet évidemment d'être informée de nouvelles opportunités professionnelles, mais aussi de s'enrichir humainement grâce au partage d'expériences. Deux bonnes raisons d'apprendre à sortir de sa coquille, à condition de suivre quelques préceptes de base : ne pas forcer les liens, rester fidèle à sa personnalité et être dans une logique de réciprocité. Contrairement aux clichés, le networking peut aussi être une activité agréable lorsqu'on cherche vraiment à créer une connexion, et qu'on privilégie des événements un peu cool. Comme un apéro sympa plutôt qu'un congrès le dimanche matin.
#2 Eviter l'échec à tout prix
Au lieu d'être stimulée par les challenges, vous flippez dès que vous sortez de votre zone de confort ? Il est tentant de rester sur ses acquis, de privilégier la sécurité à l'épanouissement, de contourner le moindre obstacle… Mais à terme, cette stratégie se révèle contre-productive pour la carrière et la confiance en soi. En adoptant la politique du “zéro risque”, vous passez à côté d'opportunités majeures, et vous vous refusez le droit au succès. Alors, on balaie les pensées parasites pour revenir à une question essentielle : quel est le risque de demander cette promotion ? Ou de postuler à ce job de rêve, même si votre profil ne correspond pas à 100 % ? La réponse est… Rien, mis à part une blessure à l'égo qui sera vite effacée !
#3 Se tuer à la tâche
Face au stress, tout le monde n'est pas égal. Il y a celles qui traversent le quotidien en toute sérénité, telles des maîtres yogi et les “femmes au bord de la crise de nerfs” qui paniquent au moindre tumulte. Chaque job a son lot d'imprévus, mais les perfectionnistes ont une forte tendance à aggraver leur cas à force de vouloir bien faire. Dire “oui” à tout va, donner un coup de main aux collègues (au détriment de ses missions), aligner les journées à rallonge… Cette accumulation n'est pas sans conséquence sur la santé, ni sur la carrière, tant elle favorise les pétages de plombs et les burn-out. Alors avant d'arriver au point de non-retour, on se ménage, on prend soin de soi et on ne sacrifie pas sa vie personnelle. Quelques préceptes qui contribueront à votre productivité…
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#4 Dire “désolée” aussi souvent que “bonjour”
Au bureau comme dans la vie, les femmes ont intégré l'idée qu'elles doivent occuper le moins d'espace possible. Là où les hommes prennent la parole, squattent le devant de la scène en réunion, adoptent des power postures même devant la machine à café… Trop de working girls s'excusent encore de leur présence, et du moindre geste susceptible de générer un conflit. Or, ce syndrome du pardon permanent laisse transparaître un manque d'assurance, quand il n'affaiblit pas votre autorité. Au lieu de dire “désolée” dix fois par jour, on opte donc pour l'affirmation de soi en toutes circonstances. Vous verrez comme un simple changement de vocabulaire peut faire des miracles…
#5 Espérer être récompensée pour son travail
Après des mois d'investissement, vous étiez persuadée de décrocher une augmentation ou la promotion tant désirée… Mais voilà, malgré vos efforts, vous êtes encore une fois lésée. Rien d'étonnant, l'entreprise ne récompense pas les bons élèves, mais celles qui savent promouvoir leur travail. Dans votre quotidien, lors d'un entretien d'embauche ou de fin d'année, savoir faire est aussi important que de faire savoir. Citer ses réussites factuelles à son boss, rajouter ses nouvelles compétences sur son profil LinkedIn, partager sur les réseaux sociaux ses projets… Loin d'être un signe de narcissisme, célébrer ses succès (à dose raisonnable) permet de forger sa légitimité et de prendre conscience du chemin parcouru. Alors pourquoi se priver ?