Le journal The Guardian a révélé ce vendredi 13 janvier une faille conséquente dans le système de sécurité de WhatsApp. Explications. Avis aux utilisateurs assidus de l’application WhatsApp. Selon le quotidien britannique The Guardian, vos messages pourraient être espionnés par des agences gouvernementales. En effet, l’application de messagerie possèderait une porte dérobée (backdoor) la rendant vulnérable à l’espionnage. D’après Tobias Boelter, chercheur en cryptographie et sécurité à Berkley, cela signifie que cette porte dérobée permet l’accès aux conversations cryptées du milliard d’utilisateurs que compte WhatsApp. Pourtant, celles-ci sont sensées être protégées par le chiffrement. Alors comment est-ce possible ? The Guardian explique qu’en fait, cette porte dérobée permet à l’application de récupérer les messages lorsque les téléphones sont éteints. Il est alors possible de les décrypter et de les lire, sans que les utilisateurs ne s’en aperçoivent. Ainsi, Tobias Boelter insiste sur le fait que si une agence gouvernementale demande à WhatsApp de lui ouvrir ses accès, cela est tout à fait possible.
Du côté de l’application de messagerie, on se défend de tout existence de porte dérobée et on insiste sur le refus catégorique de création de celle-ci par une agence du gouvernement. Pour les experts en cyber sécurité, il s’agit d’une faille très sérieuse sur laquelle WhatsApp se doit de travailler afin de maintenir les conversations de ses utilisateurs privées. En attendant, vous savez ce qu’il vous reste à faire : prêter attention à ce que vous dites dans vos messages et, si possible, ne pas éteindre votre téléphone.
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