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Sexe : le vrai ou faux de la sodomie

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Tabou ancestral, la sodomie est pourtant de plus en plus appréciée par les femmes. Bien que les mentalités évoluent, cette pratique continue d’être associée à toutes sortes de clichés et de fausses idées. On a démêlé pour vous le vrai du faux.

#1 C’est sale : faux

C’est certainement l’idée reçue la plus fréquente. Qui dit sodomie, dit anus, dit résidus peu ragoûtants. Mais saviez-vous que les fesses sont seulement la septième partie du corps qui contient le plus de bactéries ? Le visage, les oreilles, les yeux, l’intérieur du nez, le dessous des ongles et la bouche sont bien plus crapoteux. Si vous prenez une douche avant le rapport, aucun risque de saleté. Il faut néanmoins être vigilante à ne pas enchaîner pénétration anale et pénétration vaginale car des bactéries invisibles peuvent s’insérer dans votre vagin et causer des infections urinaires. Faites donc une pause salle de bains avant de poursuivre vos ébats !

#2 Ce n’est pas la clé d’une sexualité épanouie : vrai

Toutes vos copines le font et ont l’air épanoui pendant que vous freinez des quatre fers et que votre couple bat de l’aile. Si la solution sodomie ressemble à un remède magique pour régler vos problèmes, ne misez pas trop dessus. Si vous cédez aux envies de votre partenaire par peur de le perdre, ou en négligeant votre désir et vos limites, vous risquez de le regretter. Ecoutez-vous et soyez vous-même, rien ne vous oblige à aimer cette pratique et à l’adopter pour avoir une vie sexuelle satisfaisante.

#3 Ça fait forcément mal : faux

Si ça fait mal, c’est que votre partenaire s’y prend mal. De nombreuses femmes éprouvent beaucoup de plaisir grâce à cette pratique et peuvent même avoir des orgasmes anaux. Le tout est de prendre son temps, d’y aller en douceur sans lésiner sur les préliminaires dans la zone concernée (et ailleurs) et d’utiliser un lubrifiant adapté. Encore une fois, si vous respectez votre corps et votre rythme, la douleur sera le cadet de vos soucis.

#4 Ça peut renforcer les liens dans le couple : vrai

Ça y est, vous êtes enfin passée à l’acte et observez son sourire béat avec inquiétude. Maintenant qu’il a obtenu ce qu’il voulait, il va vous jeter comme une vieille chaussette. Malheureusement, c’est possible, mais dans ce cas félicitez-vous ! Vous venez de vous débarrasser d’un goujat de première. Et heureusement, c’est peu probable. De nombreux hommes considèrent la sodomie comme une pratique parmi d’autres et ne vont pas déguerpir à peine l’acte achevé. Au contraire, dépasser ce tabou sociétal ensemble peut renforcer votre confiance mutuelle et vous rapprocher.

#5 Seules les “salopes” et les gays le font : faux

En 2002, 35% des femmes de 25 à 44 ans déclaraient avoir déjà essayé cette pratique. En 2010, elles étaient 40% entre 30 et 40 ans et 46% entre 25 et 29 ans*. Ces femmes ne sont pas pour autant infréquentables, loin de là. Bien qu’on vous ait ressassé que la sodomieétait réservée aux filles “faciles“, paumées ou dévergondées, que ce n’était pas naturel ou que seuls les homosexuels la pratiquaient, c’est faux. Si vous commencez à écouter les injonctions de la société et à tenter de vous y conformer, vous n’êtes pas sortie de l’auberge. La sodomie est un acte sexuel au même titre que le cunnilingus ou la fellation, l’orientation sexuelle n’a rien à voir là-dedans. Et ce qui compte, c’est d’écouter votre envie, de la respecter et de la faire respecter.

Crédit : Getty

#6 Il faut impérativement utiliser un préservatif : vrai

De nombreuses femmes pensent que la sodomie ne nécessite pas l’usage d’un préservatif parce qu’elle ne présente pas de risque de grossesse. Faux, faux et archi faux. La plupart des IST (papillomavirus, chlamydia, gonorrhée, hépatites infectieuses et VIH) se transmettent de cette manière. La peau de l’anus est plus fine que celle du vagin et peut donc se léser plus facilement, rendant ainsi les risques de contamination plus importants. Il est donc impératif d’utiliser un préservatif tant que votre partenaire et vous n’avez pas fait de test ou n’êtes pas dans une relation exclusive.

#7 Ça cause des séquelles physiques : faux

N’importe quelle pratique sexuelle “mal faite“ peut causer des séquelles physiques. Le risque reste identique pour la sodomie. Vous pouvez par exemple souffrir de lésions vaginales suite à une pénétration brutale. Contrairement au vagin, l’anus ne s’auto-humidifie pas, d’où la nécessité d’utiliser un lubrifiant pour une expérience sereine et réussie. Avec une pratique fréquente et régulière, votre corps s’adaptera et la pénétration sera facilitée. Votre esprit appréhendera aussi moins le moment et la peur d’avoir mal s’envolera par la même occasion.

#8 Ça peut rendre incontinent : vrai

Horreur, la sodomie peut causer de l’incontinence fécale. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’Université américaine d’Alabama à Birmingham. Mais, pas de panique, les hommes seraient trois fois plus concernés que les femmes. Et bien que les chercheurs voient un lien entre la fréquence de cette pratique et l’apparition de troubles d’incontinence, la véracité scientifique de cette hypothèse n’est pas encore établie.

#9 Mon partenaire ne voudra plus faire que ça : faux

Là encore, les stéréotypes ont la dent dure et nous sommes bercées par une douce musique qui nous répète que les hommes hétérosexuels sont obsédés par la sodomie. Plus de sensations, plus d’interdits, ils seraient tous obnubilés par ce graal sexuel et surexcité par la première femme qui leur propose. Les hommes ne sont pas tous les mêmes et bien qu’ils soient aussi pétris d’idées reçues, ils ont leur propre conception de la sexualité, de leur désir et de leurs envies. Il se peut donc que votre chéri ne soit pas plus émoustillé par cette pratique que par une autre.

*Journal of Sexual Medicine


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