Si vos clichés Instagram reflètent vos goûts, votre quotidien, vos petites habitudes (en bref, votre vie), il semblerait qu’ils en disent long sur votre état psychique, selon une étude réalisée par l’Université de Harvard et du Vermont publiée le 17 août 2016. Pour mener à bien l’enquête, les chercheurs ont passé au crible 43 950 photos publiées sur Instagram par 166 utilisateurs. Couleurs, saturation, métadonnées, expressions des visages et même filtres... Aucun détail n'a échappé à l'algorithme programmé pour l’occasion.
Verdict : dans 70 % des cas, les scientifiques ont réussi à détecter les personnes qui pourraient être reconnues comme cliniquement dépressives. Visiblement, les individus concernés publieraient plus de clichés que les autres et favoriseraient les tons sombres et les couleurs froides comme le bleu ou encore le gris, à l'inverse des gens heureux. Et si on en croit l’enquête, ceux qui ont le moral en berne seraient plus susceptibles de céder à la tentation du selfie. Pas de panique : les auteurs de l’étude nuancent tout de même leurs propos. Même si ce nouvel outil est une avancée scientifique, impossible de détecter assurément une dépression longue durée grâce à cette méthode… mais elle peut révéler un petit coup de mou passager. Vous l’aurez compris : préférez les filtresValencia et X-Pro II au filtre Inkwell.
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