Selon Le Monde, le harcèlement de rue sera désormais considéré comme un délit à Buenos Aires. En Argentine, la violence envers les femmes sévit trop fréquemment et le harcèlement de rue est très répandu. Dans ce pays, les piropos (flatteries de rue) sont monnaie courante, même si elles n'enchantent en rien les femmes qui en font l'objet. Le parlement du district fédéral de la ville de Buenos Aires a donc mis fin à cette banalisation du harcèlement en votant une loi répressive le 7 décembre 2016. Depuis ce jour, le harcèlement de rue est donc considéré comme un délit et peut-être passible d'une amende de 60 euros ou de 10 jours de travail communautaire.
Cette loi visera donc à punir ceux qui “harcèlent, maltraitent ou intimident”, portant ainsi atteinte à “la dignité, la liberté, la libre circulation et le droit à l’intégrité physique ou morale des personnes, en fonction du genre, de l’identité et/ou de l’orientation sexuelle”. Cependant, les femmes argentines doutent de l'efficacité de cette loi car la culture machiste a toujours primé dans leur pays.
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